Comment la baisse des taux de chômage en Europe Centrale impacte l’industrie automobile ?
Dans une époque où la technologie et la connectivité occupent une place toujours plus importante dans nos sociétés, le monde automobile fait face à un tournant majeur de son histoire. Si les économies européennes semblent retrouver petit à petit leur souffle, la baisse du taux de chômage en Europe Centrale interpelle les acteurs de l’industrie automobile.
Le 8 février 2017, Dieter Zetsche, président de l’ACEA (association des constructeurs automobile européens) a dévoilé les résultats des ventes de véhicules particuliers en Europe pour l’année 2016. Avec une croissance estimée à 6,8% par rapport à l’année 2015 et près de 14,6 millions de véhicules vendus, l’industrie automobile européen enregistre ses meilleurs résultats depuis 9 ans. Si ces excellents résultats confortent l’impression d’une reprise durable du marché automobile européen, les constructeurs apparaissent quant à eux plus mesurés. Et pour cause, plusieurs pays d’Europe Centrale comme l’Allemagne et la République Tchèque enregistrent, depuis la fin de l’année 2016, des taux de chômage les plus bas depuis 1990 (respectivement 3,8% et 3,4%). Cette situation est problématique pour les constructeurs automobiles, qui, désireux de proposer des véhicules en adéquation avec leur époque, se sont lancés dans une véritable course à l’innovation. Ainsi les acteurs du monde automobile, ayant de plus en plus de mal à trouver de la main d’œuvre qualifiée et compétente, choisissent d’externaliser une partie de leur production et de faire appel à une main d’œuvre issu des Late Bloomers.
Dans ce contexte, SNECI apporte son expertise afin d’aider les fournisseurs automobiles à atteindre les niveaux techniques et de qualité requis par les constructeurs internationaux.