Conseils pour une transition vers une flotte décarbonée
Décarboner une flotte est devenu non seulement un enjeu environnemental mais rentre aussi dans le cadre d’une démarche RSE pour les entreprises et collectivités. De nombreuses solutions existent et leur mise en place peut s’avérer beaucoup moins complexe que prévue.
En effet, les entreprises et collectivités cherchent aujourd’hui à être de plus en plus respectueuses de l’environnement. Véritable engagement ou notoriété, les dégâts liés aux émissions de CO2 sont régulièrement pointés du doigt et outres les gouvernements et leurs manques d’implication, ce sont les entreprises qui se voient contraintes de prendre des dispositions pour réduire leur empreinte carbone.
Que ce soit dans leurs missions au quotidien ou leurs déplacements, elles s’engagent à fournir des efforts afin de progresser vers une activité et une mobilité plus verte.
Bien souvent les entreprises et collectivités ayant un parc de véhicules essaient tant bien que mal de décarboner leur flotte et de nombreuses solutions s’offrent à elles.
Le vélo : moyen idéal pour des déplacements urbains plus propres
Le vélo est sans aucun doute l’un des modes de transport parmi les moins polluants aujourd’hui. Il ne rejette pas de gaz à effet de serre, ni de microparticules et ne fait pas de bruit. Il parait donc pertinent pour les entreprises d’opter pour ce dernier dans la mesure du possible. En effet, celui-ci reste le moyen le plus rapide pour les trajets courts en milieu urbain et permet ainsi de contourner les rues souvent encombrées et embouteillées.
Autre avantage du vélo, son stationnement se fait sans trop de difficultés. Et outre l’impact environnemental, celui-ci permet également de faire des économies considérables. Il ne nécessite pas d’être alimentée (carburant ou éléctricité), n’induit pas de coûts d’assurance et ses frais d’entretien restent limités.
Afin de ne pas limiter l’utilisation du vélo à des fins de loisir et d’encourager les déplacements domicile-lieu de travail, l’Etat français a mis en place la « Loi d’Orientation des Mobilités ». Promulguée en décembre 2019, elle a pour objectif de transformer la politique des mobilités en profondeur afin de favoriser l’utilisation des modes de transports plus écologiques, durables et moins onéreux.
Cette loi propose des mesures inédites pour inciter les entreprises et collectivités à opter pour l’utilisation du vélo dans le cadre de leurs déplacements ponctuels ou quotidiens. En effet, un fonds vélo de 350 M€ a été créé pour tripler la part du vélo dans les déplacements mais également lutter contre son vol avec la généralisation progressive du marquage des vélos et des stationnements sécurisés. Cette loi met aussi en place un forfait mobilité durable allant jusqu’à 400 euros pour encourager les déplacements professionnels (en plus des personnels).
Certaines marques ont d’ores et déjà entamés le passage au vélo pour leurs collaborateurs dans leur démarche RSE avec pour objectif d’améliorer la qualité de vie au travail. D’autres entreprises proposent une subvention de 200 euros pour l’achat d’un vélo auquel s’ajoute le remboursement du même montant sous réserve de faire 800 kilomètres par an.
Le co-voiturage et l’autopartage : des solutions écologiques de plus en plus sollicitées
Le covoiturage est un mode de déplacement consistant à partager son véhicule avec d’autres passagers effectuant le même trajet.
L’autopartage, quant à lui, consiste en la mise à disposition d’un ou plusieurs véhicules auprès d’usagers ayant souscrit et payé un abonnement ou un forfait au préalable.
Il s’agit en fait d’un système de location permettant d’utiliser des véhicules en libre-service, de façon ponctuelle. Bien que ces deux pratiques soient souvent associées à des déplacements personnels, celles-ci peuvent très bien être transposées aux déplacements professionnels.
L’autopartage et le covoiturage disposent de nombreux avantages pour l’environnement. La pollution atmosphérique causée par les transports avoisine les 29% aujourd’hui dans le monde. Ainsi, le covoiturage et l’autopartage permettent de réduire considérablement l’empreinte carbone favorisant ainsi une présence moindre d’automobilistes sur la route. En effet, l’utilisation d’un véhicule comportant 5 passagers en moyenne pollue beaucoup moins que 5 véhicules distincts avec un passager chacun. Cela permet également de limiter la saturation des routes véritable problème aux heures de pointes pour de nombreuses villes partout dans le monde
En plus de l’aspect environnemental, le covoiturage et l’autopartage permettent de réelles économies. L’autopartage permet à ses utilisateurs de se passer de véhicules personnels. Ainsi, les personnes n’ont plus à assumer tous les frais liés à l’entretien de leurs propres véhicules (essence, contrôle technique, réparation…). Quant au covoiturage, il permet d’effectuer un trajet tout en partageant les frais liés à ce dernier.
Les entreprises et collectivités ont tout intérêt à mettre en place ces méthodes afin d’opter pour une mobilité à la fois plus écologique mais également plus économique ! Celles-ci pourraient par exemple, proposer un autopartage de véhicules de fonctions et/ou de mettre en place un système de covoiturage entre les entreprises/collaborateurs d’un même secteur.
Mobilize, nouvelle filiale de Renault spécialisée dans les services liés à la mobilité, a récemment lancé un service d’autopartage sous la marque Mobilize Share. Le système est simple : la marque met à disposition des véhicules (Quatre Dacia Spring électriques) en autopartage dans la ville d’Arcachon (33) depuis le 1er octobre 2021. Chaque véhicule dispose de sa place de stationnement et de sa borne de rechargement. Le parcours de location est entièrement numérique. Il suffit de télécharger l’application Mobilize Share sur son smartphone, l’inscription, gratuite et se fait en quelques minutes.
Le crédit mobilité : une alternative pour une mobilité plus verte
Le Crédit Mobilité peut convenir à un bon nombre d’entreprises.
Il se présente sous la forme d’une enveloppe budgétaire dont le montant correspond à la différence de prix entre le coût de la voiture de fonction et celui de l’alternative choisie par l’entreprise et/ou le salarié.
Autrement dit, le crédit mobilité donne le choix aux salariés entre utiliser une voiture de fonction ou posséder une somme d’argent qui équivaut au coût de son utilisation annuelle.
Ainsi, cela laisse plus de flexibilité au salarié qui peut très bien utiliser cette enveloppe et opter pour un véhicule plus écologique et économe que celui initialement prévu par l’entreprise. Le salarié bénéficie d’un budget conséquent pour ses déplacements liés à son activité professionnelle, qui utilisé à bon escient, peut permettre une mobilité plus verte et économe.
Il faut également savoir que le salarié à le choix de renoncer au véhicule de fonction, d’une manière partielle et ou complète. Celui-ci reçoit une compensation financière s’il opte pour un mode de déplacement ponctuel, plus écologique que le véhicule de l’entreprise. Il peut également renoncer au véhicule de l’entreprise ce qui supposera une compensation plus importante.
Il est évident que le crédit mobilité ne convient pas à tous types de secteurs et de sociétés. Il se doit donc à l’entreprise d’étudier son parc de flotte et d’évaluer la nécessité ou non d’un tel dispositif.
Certains grands groupes disposent actuellement du crédit mobilité pour leurs collaborateurs. Toutes ces entreprises ont diminué le nombre de véhicules de leur parc, de 10 à 30 % en moyenne, en optant pour des solutions de déplacement plus efficaces et propres.
Le véhicule électrique et les bornes de recharge : des incontournables pour une flotte décarbonée
Les véhicules électriques apparaissent comme un mode de déplacement crucial pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement. En effet, la Loi d’Orientation des Mobilités incite fortement les collectivités et entreprises à diminuer le nombre de véhicules polluants (véhicules thermiques, poids lourds très consommateurs…) et à opter pour des véhicules électriques et/ou hybrides.
Les entreprises se verront également contraintes d’ici la fin du thermique d’adapter leurs infrastructures à la technologie de recharge (électrique, hybride…). Pour les grands groupes notamment, la Loi prévoit l’obligation d’équiper d’ici 2025, au moins une place de stationnement sur 20 d’un moyen de rechargement. L’objectif final étant d’atteindre un taux d’au moins 5% de places équipées d’un mode de recharge.
En plus d’une empreinte carbone moindre évidente, opter pour les véhicules électriques/hybrides permet une réelle baisse des coûts pour l’entreprise notamment en frais de carburant. Le coût de recharge d’un véhicule électrique reste en moyenne deux à trois fois plus faible que le coût d’alimentation d’un véhicule thermique, à kilométrage identique.
Les salariés, quant à eux, peuvent également faire des économies. Si ces derniers utilisent leur propre véhicule électrique pour l’activité professionnelle, la loi donne droit à des indemnités kilométriques majorées de 20% par rapport à celles applicables aux véhicules thermiques.
Par ailleurs, les hybrides rechargeables (sous les 50g) bénéficient d’une exonération de la TVS sous conditions, ce qui incite les sociétés à s’en équiper. C’est d’ailleurs le cas de leader de hard discount qui afin de rendre sa flotte actuelle (de 2 200 véhicules) plus écologique, se focalise sur l’électrification et particulièrement sur l’hybride rechargeable, afin de transitionner, vers le 100 % électrique.
La sensibilisation: indispensable pour impliquer les collaborateurs vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement
Comme vous l’aurez compris, les entreprises et collectivités disposent d’un grand nombre de choix pour décarboner leur flotte. Mais pour pouvoir appliquer de manière efficace l’une de ces solutions, celles-ci se doivent de sensibiliser leurs collaborateurs à cette cause.
Cela peut prendre plusieurs formes :
- Des campagnes de sensibilisation peuvent être mises en place en interne afin d’informer les collaborateurs des avantages des divers modes de transport « verts ».
- De plus, les sociétés et municipalités peuvent faire des partenariats avec des prestataires de covoiturage et/ou d’autopartages afin d’inciter les personnes à opter pour ce type d’alternative.
- Il est également envisageable de développer/proposer des applications qui permettraient aux salariés d’évaluer leur propre empreinte carbone.
- Une des autres solutions (d’ores et déjà largement propagée en raison de la crise sanitaire), qui s’offre aux entreprises/collectivités serait de favoriser le télétravail. En effet, être présent en entreprise tous les jours de la semaine n’est plus forcément une nécessité aujourd’hui. Ainsi, cela permettrait de réduire le nombre de déplacement et donc de limiter la pollution atmosphérique qui y est liée.
Pour conclure, il existe aujourd’hui une multitude de solutions pour décarboner votre flotte : véhicules électriques/hybrides, vélos, crédit mobilité, covoiturage/autopartage… Mais cela nécessite une sensibilisation auprès des collaborateurs et une bonne anticipation de la part des entreprises et collectivités
SNECI et la transition carbone :
Chez SNECI nous n’avons pas attendu la Loi mobilité et Climat pour réduire notre empreinte carbone. Notre politique « Green » fait que nous utilisons déjà des véhicules électriques et à horizon 2030 tous nos véhicules seront électriques.
Véritable engagement de l’entreprise mais également des collaborateurs, nos choix de partenaires se font également dans le respect de l’environnement, nous travaillons avec des entreprises de Taxi Green pour réduire notre impact
SNECI peut d’ailleurs vous accompagner dans la réduction de l’empreinte carbone que cela soit à travers l’analyse de votre empreinte carbone mais également la gestion des déchets ou la performance industrielle.
En effet, nous accompagnons régulièrement nos clients dans la gestion de leurs déchets industriels mais pas uniquement, nos implantations dans 10 pays à travers nos filiales et notre département achats et logistiques nous permettent de rationaliser les achats ainsi que leur acheminement transmodal de manière à réduire votre empreinte carbone liée au transport.
Nos équipes de 350 experts en spot dans 45 pays à travers le monde, nous permettent quant à elles de repenser avec vous l’usine 4.0 en améliorant votre performance industrielle tout en tenant compte des enjeux liés non seulement aux contraintes environnementales mais également réglementaires propres à chaque pays. Nous intervenons aussi bien sur de la mise en place de projets industriels en améliorant vos process actuels, en vous accompagnant dans le transfert de production, de l’audit et qualité, de la réindustrialisation, la cherche de nouveaux partenaires plus proches… toujours avec cette même optique, vous garantir plus de rentabilité, plus de performance et réduire votre impact environnemental.